À retenir

CHAPITRE B - COMPRENDRE LE DIAGNOSTIC D'AUTISME

À retenir

  • En France, les professionnels réalisent le diagnostic d’autisme en s’appuyant sur deux classifications internationales : la CIM-10 et la le DSM-5. Elles présentent quelques différences même si elles décrivent globalement les mêmes troubles.
  • La terminologie dans le domaine de l’autisme évolue régulièrement car elle suit les avancées de la recherche. Même s’il y a une réorganisation du vocabulaire, les critères diagnostiques et les particularités définies restent proches.
  • Les examens complémentaires réalisés lors du diagnostic permettent de mettre en évidence d’éventuels troubles associés (hyperactivité, épilepsie, anxiété…) et, parfois, d’autres pathologies qui se révèlent être à l’origine des signes autistiques. C’est le cas de certaines maladies génétiques. Ces examens sont essentiels car ils permettent de mettre en place un accompagnement complet et individualisé.
  • Pour la quasi-totalité des personnes diagnostiquées TSA, le diagnostic initial reste stable au cours de la vie. Cependant, les manifestations de l’autisme peuvent évoluer dans plusieurs domaines (communication, langage, interactions sociales…) et il faut tenir compte de ces changements pour ajuster la prise en charge.
  • L’acceptation du diagnostic par les parents passe par différentes étapes : choc, blocage, détresse, distanciation… Ce processus plus ou moins long et difficile selon les familles est absolument normal. Il est important de ne pas s’isoler, d’en parler et de s’entraider.

Pour aller plus loin…

SUR INTERNET

Des ressources complémentaires sur le portail documentaire du centre de documentation du CRAIF.